Au départ, il n'y avait que 2 "saveurs" d'Ubuntu: l'une pour les utilisateurs du bureau GNOME (du nom d'Ubuntu) et une autre pour les utilisateurs du bureau KDE (portant le nom de Kubuntu). Ce qui a moussé la propagation d'Ubuntu fut une publicité étonnante et agressive et la possibilité facile de se procurer des CD d'installation gratuitement. Une nouvelle version étant disponible à tous les 6 mois, cela rendait aussi les utilisateurs heureux d'avoir un système à jour très souvent. Jusque là, à mon avis, tout allait bien.
Depuis quelque temps, il y a de la confusion dans le monde d'Ubuntu. Dans un premier temps, la dernière moulure, la version 8.04 (Hardy Heron), a été lancée trop tôt en version stable, car elle contenait des bugs désagréables. Il a fallu que les développeurs d'Ubuntu mettre en disponibilité une version de mise à jour 2 mois plus tard pour corriger leur tir. Des erreurs de parcours, ça arrive. Mon second point est le problème majeur d'Ubuntu: trop de saveurs! Maintenant, on retrouve au moins 44 distributions basées sur Ubuntu (source: Distrowatch). Les clones d'Ubuntu inondent le monde des distributions Linux rendant la situation ridicule. Imaginez, il y a une version d'Ubuntu pour les Chrétiens, une autre pour les musulmans, une pour les bulgares, une pour les italiens, une autre qui installe les logiciels X et une autre qui installe les logiciels Y! Voyons donc! C'est bien beau la diversité, mais ça devient complètement mélangeant pour la personne non-initiée qui veut du essayer Ubuntu et qui désire du support. C'est la confusion la plus totale. Pourquoi ne pas centraliser le tout et offrir toutes ces options lors de l'installation ou lieu d'offrir 44 CD ou DVD différents d'installation alors qu'on sait très bien que les paquets supplémentaires sont disponibles via le net facilement (apt-get).
Personnellement, je n'utilise plus Ubuntu. J'ai été victime de bugs lors de l'utilisation des version 8.04 et 7.10. De plus, une fois qu'on essaie Arch Linux, c'est assez difficile d'aller voir ailleurs!