samedi 30 août 2008

Le 33 de Patrick Roy

On dirait bien que le Canadiens de Montréal veut retirer le chandail de Patrick Roy. Mérite-il de se retrouver en compagnie des Dryden, Plante, Rocket Richard et son frère Pocket Rocket, Béliveau, Lafleur, Morenz, Cournoyer, Boom Boom Geoffrion, Savard, Gainey, Moore, Harvey et Robinson?
J'ai commencé à suivre le hockey pendant la saison 1983-84, alors que le Canadiens était en restructuration. C'était la fin de Guy Lafleur et de Steve Shutt avec l'équipe. Les Oilers dominaient la ligue avec Gretzky et compagnie. Steve Penney était alors le gardien de but miracle de l'équipe. Mais un autre jeune lui poussait dans le dos. C'était Patrick Roy!
Il est arrivé avec l'équipe en 1985-86, composant un duo avec Penney. Ses statistiques dans le Junior-Majeur (avec Granby) étaient assez ordinaires (quoi que l'équipe trainait au fond du baril). Je me souviendrai toujours des séries au printemps 86. Après avoir éliminé Boston dans le première série, les glorieux affrontaient les Whalers de Hartford et c'est en 7 matches qu'ils avaient remporté la série. Par la suite, ce fut au tour des Rangers de gouter à la médecine du Canadiens qui se retrouva en finale contre les Flames de Calgary. Il me semble que Roy n'a pas été un personnage plus important que les autres dans cette série. C'est plutôt de Claude Lemieux que je me souviens et de ses buts dramatiques. Par la suite, c'est avec des équipes relativement bonnes que Roy a joué, car le Canadiens se retrouvé comme étant une bonne puissance de la ligue jusqu'en 1994. En 1989, Le Canadiens s'est fait damner le pion par les Flames en finale de la coupe Stanley. C'est surtout au printemps 1993 que Roy a joué les héros. Il a su jouer du grand hockey, éliminant coup sur coup les Nordiques, les Sabres, les Islanders et finalement, les Kings de L.A. C'est surtout les 11 victoires consécutives en prolongation du Canadiens (et de Roy) qui ont élevé le gardien au titre d'étoile. À priori, Roy a toujours été un bon gardien de but à mes yeux. Cependant, les événements de la saison 95-96, où il confronta son entraineur (Mario Tremblay) lors d'une défaite de 11 à 1 face à Détroit, sont aussi gravé dans ma mémoire. Je ne crois pas qu'il y a un joueur parmi ceux qui ont leur chandail accroché au plafond du Centre Bell qui a commis autant de frasques de Patrick Roy.
Maintenant, il faut se poser la vrai question: Est-ce qu'on retire le chandail d'un joueur pour ses exploits sur glace, pour l'apport qu'il a amené au hockey en général ou pour sa personnalité en général?
Une autre question me vient aussi à l'esprit: Si Roy voit son chandail retiré, quels seront les autres joueurs de sa génération à subir le même privilège? Carbonneau? Naslund?
Une dernière question, venant de l'ami Ron Fournier: Penses-t-on à Émile Butch Bouchard (capitaine du Canadiens pendant plusieurs années dans le temps de Maurice Richard) dans tout ça? Il mériterait aussi les grands honneurs.
Pour ma part, si suis mitigé sur le fait de voir le chandail de Roy au plafond du Centre Bell. Je l'ai adoré en tant que joueur à Montréal, mais j'ai eu beaucoup de peine lors de son départ de l'équipe. Par la suite, ses frasques au Colorado, son arrogance, ses états d'âme dans le Junior Majeur (au point tel que les règlements concernant les bagarres sont changés) me font beaucoup moins admirer l'homme. Je crois que l'équipe devrait plutôt penser à un candidat comme Carbonneau ou Bouchard. Si Roy voit son chadail retiré, qu'on retire aussi ceux de McPhee, Keane et Brisebois!!!

jeudi 28 août 2008

De tout et de rien II!

Encore une fois, j'ai plein de petits trucs à raconter! Je ne sais jamais qui ça va intéresser, mais bon, c'est amusant d'écrire!
Nous sommes allés aux Pommes aujourd'hui chez Jude Pomme. Éloi en était déjà à sa 2e visite! J'y vais depuis plusieurs années. Plusieurs personnes ne savent pas que le temps des pommes commence au début d'août pour se terminer à la 2e semaine d'octobre. Chaque variété a un temps de cueillette différent, ce qui donne toujours le gout d'y retourner quelques fois dans l'automne pour y gouter d'autres variétés!
Il y a quelques jours, nous avons subit une panne de courant. Comme ce n'était pas causé par les conditions météos, j'ai décidé d'appeler Hydro-Québec au service des pannes (1 800 790-2424) quelques minutes après le début de la panne. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre un message m'annoncer que chez moi (ça a nommé mon adresse), la panne était causé par un bris d'équipement et que le service reviendrait à 13h45 (il était 12h30 au moment de l'appel). Cela signifie qu'il y a un ordinateur qui programme un message conçu pour n'importe quel secteur dans le cas d'une panne! Faites le test lors de la prochaine panne!
On dirait que tout le monde a un compte sur Facebook. Même mon père en a un maintenant! Quelle surprise!
L'été est arrivé depuis quelques jours. C'est dommage pour ceux qui ont pris des vacances en juillet! Les plus belles journées sont toujours de la mi-aout à la fin septembre depuis quelques années. Vivent les changements climatiques.
J'ai finalement terminé mon terrassement et mon balcon. Il ne me reste qu'à peinturer le cabanon. Je remercie ma pelle et ma brouette pour le terrassement ainsi que mon père pour m'avoir donné un gros coup de main au balcon.

Critique de livres

Je viens de terminer 2 livres intéressants. Le premier se nomme "La balade des épavistes" de Luc Baranger et le second, "Badal" de Jacques Bissonnette. J'ai décidé de vous les résumer et de vous offrir une petite critique.

La balade des épavistes de Luc Baranger
Il s'agit de l'histoire de deux personnes travaillant dans une cour à "scrap" (d'où le terme épaviste). L'un d'eux, le vieux gitan propriétaire (Max), est victime de chantage par des trafiquants de drogues qui insinuent qu'il a trouvé et gardé de la cocaïne dans une carcasse d'auto. Les trafiquants kidnappent un apprenti et abattent les deux bergers allemands de Max. Le second, son acolyte (Clovis), ancien journaliste rock s'étant retiré d'un boulot qu'il détestait, essai d'aider son ami à faire face au chantage. Ensemble, avec l'aide d'amies de Clovis, chasseuses de primes texanes, ils donneront rendez-vous aux trafiquants dans le but d'échanger une certaine somme d'argent en échange de l'apprenti et pour faire cesser les menaces. Cependant, tout dérape et l'histoire se transforme en vendetta!
J'ai bien aimé ce livre de l'auteur français. L'action se passe en France, dans une campagne dépravée. L'atmosphère du livre est digne d'un vieux "road movie". J'ai trouvé que les personnages étaient bien cadrés. On vient à s'attacher et bien connaitre ces anti-héros qui sont victime de l'arnaque. On se rend compte que personne n'est parfait et que tous les personnages du livre trainent de lourds passés. L'écriture est stylisée et particulière. Je recommande ce livre à ceux qui veulent lire un bon polar sans toutefois tomber dans le sensationnalisme.

Badal de Jacques Bissonnette
Ce deuxième livre est un polar totalement différent du premier. C'est l'histoire de fanatiques religieux musulmans, combattants Pachtounes, qui, dans leur folie de grandeur islamique, en veulent à l'occident, déclenchant le Badal, c'est-à-dire la terrible vengeance. L'action se déroule à Montréal et surtout au Pakistan, tout près de l'Afghanistan. Des enquêteurs du service de police montréalais découvrent lors d'une enquête sur un meurtre que la victime est reliée à une cellule terroriste dormante. Le code rouge est sonné et toute l'Amérique sera sur un pied d'alerte.
L'auteur raconte le tracé de Nabil, originaire du Pakistan mais ayant habité à Montréal, qui retourne dans son pays natal afin de devenir combattant Pachtoune. Nabil sera entrainé par des intégristes qui ne veulent qu'une chose: faire de l'islam la seule religion sur terre. En parallèle de l'histoire de Nabil, on suit l'enquête d'un petit groupe d'enquêteurs montréalais sur le meurtre d'un algérien.
La vie dans le désert et les montagnes pakistanaises est bien décrite. L'auteur ne tombe pas dans le piège du préjugé du "mauvais" musulman. Au contraire, on sent bien qu'il existe des musulmans qui veulent la paix, qui sont tannés de ces guerres saintes et stériles. Il s'agit d'un bon livre qui aide à comprendre ce qui peux se passer dans la tête de certains intégristes musulmans et qui offre un vision parfois d'horreur, parfois d'espoir, sur la vie dans certains pays musulmans. Encore une fois, un bon choix de lecture pour l'amateur de romans qui ne baignent pas trop dans le sensationnel.
Ces deux livres sont disponibles aux Éditions Alire (format de poche). Ça me redonne le gout de lire!

mardi 26 août 2008

Des enfants organisés

Je viens de lire un article à propos des parents qui "organisent" leur enfants. Où est donc passé ce bon temps où les enfants jouaient tout simplement dehors sans horaire fixe? On dit souvent que ce n'est plus pareil comme avant. Avec du recul, bien des choses ont malheureusement changés!
Lorsque j'étais jeune, je me souviens d'avoir passé beaucoup de temps à tout simplement jouer. Que ce soit avec mon frère, chez mes grands-parents à St-Cléophas, avec mes amis d'enfance, on s'amusait sans se mettre de pression. Je me souviens que j'allais couper des arbres à la hachette à l'âge de 5 ou 6 ans avec mon frère dans le bois derrière chez moi. Je marchais au moins 1 km pour aller à l'école primaire (même la maternelle). Avec mes amis, on se faisait des "jumps" assez fou qu'on sautait en vélo de style "motocross". Avec les mêmes amis, on jouait au hockey balle dans la rue ou dans la cour de la banque Nationale du village; le gardien de but ne portait pas grand chose! On construisait des cabanes dans les arbres. Bref, je me laissait aller à ma curiosité, mon instinct de m'amuser , de parfois gagner, mais sans être mauvais perdant. L'important, c'était de vivre ma jeunesse sans vivre une vie d'adulte, remplie de responsabilités.
Aujourd'hui, il y a plein d'activités organisés pour les enfants. Des cours de toute sorte, il y en a. Soccer, judo, natation, hockey, ... Nommez-les! Je ne dis pas que c'est mal d'inscrire son enfant à un cours, mais lorsque ça devient une obligation pour l'enfant d'offrir des performances (il faut gagner à tout prix; allez faire un tout dans les arénas lors d'un match de pee-wee), de suivre un horaire précis (lundi: karaté, mardi: hockey, jeudi: natation, etc...), d'être organisé... Qu'en est-il du simple plaisir ludique que d'être enfant? Pourquoi mettre de la pression sur un enfant pour qu'il réussisse à tout prix ce qu'il entreprend? L'échec fait partie de la vie et les surmonter rendent tout simplement les gens plus confiants. Pression, horaire, routine, obligation, c'est un vocabulaire que trop de parents vivent et par la bande, reflètent tout simplement le tout sur leurs enfants. C'est aussi un vocabulaire qui génère du stress et parfois même certaines maladies!
Même adolescent, on devrait commencer tranquillement à prendre certaines responsabilités, mais tout en continuant de s'amuser! Aujourd'hui, les ados ont leur cellulaire, travaillent à 14 ans pour se payer des trucs, ont des comptes à rendre. En fait, on dirait qu'ils veulent devenir adulte au plus sacrant. Pourtant, c'est bien plus plaisant de prendre son temps, d'admirer le moment présent, d'être libre de son temps, de sa pensée, de sa créativité, de ne pas avoir de pression. Le mal que la société inflige à nos générations est bien plus grand qu'on le pense. Consommez mes amis! Travaillez! Fuck, ce n'est pas une vie que d'être une fourmi à la solde d'un système capitaliste qui ose maintenant mettre de la pression sur les seuls être purs et innocents restants, c'est-à-dire les enfants! Vous êtes des mauvais parents si vous ne responsabilisez pas votre enfant de 5 ans, s'il n'est pas inscrit à toutes les activités offertes pas la ville! Ben voyons donc! C'est ben trop dangereux de laisser un enfant seul dehors. Il peut se passer des trucs horribles dehors! Enfermons-les à l'intérieur avec une console de jeu ou avec un écran géant 42 pouces branché sur Télé-Toon toute la journée! Bravo! Belle éducation! **sarcasme**

Je m'emporte sur ce sujet, pardonnez-moi! Ma blonde et moi avons choisis de vivre sans stress, sans travailler 45 heures par semaine, sans avoir 3 télés, d'autos de luxe, de gadgets derniers cris, de femme de ménage. On vie notre simplicité volontaire sans vraiment trop se restreindre de rien! Nous vivons en observant tranquillement les saisons suivre leur cours dans le but que notre enfant soit tout simplement heureux dans un environnement simple, ouvert, amusant et libre.

Présentation d'Arch Linux

Depuis plus de 2 ans, c'est la constance par rapport au système d'exploitation installé sur mon ordinateur. Il s'agit d'une distribution Linux canadienne du nom d'Arch Linux. Quels sont les avantages de cette distribution?

Arch Linux (une version francophone existe aussi) est une distribution Linux particulière. En anglais, on dit qu'il s'agit d'une "rolling distro", ce qui signifie qu'une fois installée, ce n'est plus nécessaire d'installer une nouvelle version 6 mois plus tard. De plus, on est certain d'avoir toujours les dernières versions des logiciels disponibles.

Il existe un guide d'installation fort complet car il ne faut pas se le cacher, sans bien lire les indications, ça risque de devenir un cauchemar! Pourquoi donc recommander quelque chose de compliqué à première vue? En fait, il faut dire qu'il existe plusieurs distributions Linux (Ubuntu, OpenSuse, Mandriva, Pardus, ...) qui s'installent facilement. Leur installation est automatisé et générique, c'est-à-dire qu'elle est configurée pour plusieurs type de machine. Cela signifie qu'elles ne tirent pas le maximum de ce que l'ordinateur peut offrir. Ce qui est particulier avec Arch, c'est que l'installation se personnalise à la machine qu'on possède. C'est l'utilisateur qui décide de ce qui sera installé sur l'ordi. Le CD d'installation contient uniquement les application de base pour que le système soit fonctionnel et puisse se connecteur au réseau. Pas d'application graphique. Pourtant, ça reste convivial, car Arch possède un gestionnaire d'application qui se nomme pacman. Il s'agit d'être connecté à l'internet et d'utiliser pacman pour utiliser vos logiciels favoris. La force de pacman est sa simplicité d'utilisation. Il existe même une application équivalente en mode graphique qui se nomme shaman.

La grande force d'Arch Linux réside en 2 choses: son Wiki (en français ici) très détaillé et complet et surtout, la communauté (forum de discussion) qui est très présente. Pour en avoir essayé des distributions Linux au cours des 10 dernières années, je peux dire qu'il existe 2 distributions qui sont maitres en ces 2 éléments clés: Ubuntu et Arch Linux.
Comme j'utilise le bureau KDE, j'ai installé la version KDEmod, spécialement conçu pour Arch Linux et pour les utilisateurs de KDE (en version 3 ou 4). Encore une fois, fidèle à la philosophie d'Arch Linux, KDEmod offre un excellent support.

Ce que j'ai vraiment d'Arch Linux, c'est que je suis en contrôle de mon ordinateur. Il n'y a pas de scripts automatisés qui modifient des fichiers systèmes importants sans que je le sache. S'il y a un problème quelconque avec mon ordi, c'est facile de pointer le bobo! Les mises à jour sont régulières et sans heurt pour l'utilisateur car les paquets contenants les applications passent en phase "testing" avant d'être envoyés à la masse pour une mise à jour. Une fois installé, ça ressemble à n'importe quelle distribution Linux, mais sous le capot, ça roule différemment bien!
Si vous êtes intéressé par plus de détails ou même, un coup de main à l'installation, il me fera plaisir de prendre de mon temps pour vous aider!

lundi 25 août 2008

Ça pue dans mon cabanon!

Depuis 2 jours que je trouvais que ça puait dans mon cabanon. Pourtant, il n'y a que quelques outils, les vélos et du bois. Avec horreur, j'ai trouvé la source de l'odeur!

J'ai décidé de sortir la bâche bleue d'où je l'avais rangée. C'est avec dégout que ma blonde et moi avons trouvé un cadavre d'écureuil grouillant d'asticots gisant dans la bâche. Heureusement que je n'ai pas pris de photos. À l'avenir, je penserai à fermer la porte du cabanon...

samedi 23 août 2008

Éloi à la plage!


Une photo vaut milles mots!

jeudi 21 août 2008

De tout et de rien!

Quoi de mieux que de parler de tout et de rien ce matin!
Les Olympiques achèvent! Heureusement que nos canadiens ont récolté plusieurs médailles cette semaine, car c'était mal parti au début! Je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'écouter les compétitions cependant.
Dans un autre ordre d'idée, dommage pour ceux qui recommencent à travailler ou qui entrent à l'école, car l'été est arrivé (un peu en retard).
Dans la journée d'hier, je me suis tapé St-Hippolyte - Terrebonne en vélo en une heure 20 minutes (42 km). Une bonne moyenne de 31,5 km/h. Les langues sales diront que c'est normal parce que ça descend tout le long...
J'ai appris que NHL 09 contiendrait l'équipe de rêve du Canadiens de Montréal (composée entre autre des Lafleur, Robinson, Rocket Richard, Béliveau et j'en passe). Je fais juste m'imaginer jouer avec cette équipe et affronter Toronto ou Saint-Louis (édition 2007-08). Un massacre!
Déjà que ma chatte miaule comme une vielle crécelle rouillée, il a fallu qu'avant hier soir, qu'elle s'époumone après un animal quelconque vers 22h30, réveillant Éloi. Chouchoune était dans un tel état qu'il m'était impossible de l'approcher tellement elle ressemblait à un personnage tiré tout droit de l'Exorcisme! J'ai réglé le problème à l'aide du balai en la mettant dehors (elle qui ne va jamais dehors) pour qu'elle se calme les esprits et aussi pour aider ce pauvre petit Éloi à se rendormir! Elle est revenue penaude une heure après...
J'attends mon père aujourd'hui. Il va m'aider à prolonger mon balcon et érigeant une terrasse de 10 pieds par 12 pieds. À la limite, j'aurais pu travailler seul, mais des planches de 12 pieds de long dans une Pontiac Wave, ça dépasse beaucoup (j'ai déjà essayé). Vivement sa camionnette et sa remorque!
La saison des mures bat son plein. Avec Éloi, ma blonde et moi allons ramasser régulièrement l'équivalent d'un 2 litre de mures! Je vous inviterais bien à gouter à ma recette de crêpes au mures, mais comme j'habite loin et que je les cuisine tôt, ça risque d'en décourager plus d'un!
À propos de mon cabanon, je mettrai des photos en ligne du résultat final dès que la peinture sera terminée (faudra la commencer un jour (avec Marc et compagnie?)).
Bonne journée!

mardi 19 août 2008

Père à la maison!

C'est hier que ma blonde a recommencé à travailler! Je suis donc officiellement "père à la maison" pour la prochaine année!

En fait, ma blonde travaille de soir (4h à minuit) et ce, 7 soirs par 2 semaines, ce qui nous laisse beaucoup de temps ensemble pour notre petit Éloi. Je vais donc faire les levers (pendant que maman se repose) et les couchers alors que je serai seul. J'ai tout de même confiance, car le petit est un ange et je crois que j'ai une bonne gestion des éléments chez moi! J'espère que j'aurai le même discours en novembre! D'ici un an, Éloi devrait être capable de factoriser une équation du 2e degré par complétion du carré!!

dimanche 17 août 2008

La route

Je me demande pourquoi certaines personnes ont le droit de conduire! C'est parfois dangereux de se promener sur les routes du Québec!
Je lisais sur Cyberpresse un article relatant le "bilan routier" du week-end! 7 morts sur nos routes. Je peux comprendre qu'un accident, ça arrive, mais lorsque c'est relié à la vitesse, à la boisson, à la témérité de certains conducteurs, au manque de jugement ou à la fatigue, ça donne des frissons dans le dos de savoir qu'il y a des gens assez caves pour rouler sur nos routes et mettre nos vies en danger.
Juste tantôt, en revenant de chez mes parents, sur la route 158 (limite de 90 km/h), on s'est fait dépassé par 2 motos ninja qui roulaient au moins 130 km/h. Vendredi après-midi, à St-Jérôme, tout près de la piste cyclable, 2 autos de jeunes à casquettes s'amusaient à faire crier leurs pneus et tourner les coins de rue à une vitesse élevée alors qu'il y a plein de gens à proximité. L'an dernier, en plein chantier sur l'autoroute 15 et dans des voies réduites (limite de 80 km/h et 2 voies), je me suis fait flasher les lumières et collé au derrière par un illuminé qui trouvait que je ne roulais pas assez vite (85 km/h). Encore une autre fois, l'an dernier, alors que ma blonde était au volant et qu'on revenait de l'hôpital avec un petit Éloi d'à peine une semaine derrière, on s'est presque faire rentré dedans par une moto ninja qui dépassait à gauche alors qu'on s'engageait pour tourner sur notre rue (qui se trouvait aussi à gauche). Lorsque la circulation ralentit, c'est pas le temps d'accélérer et dépasser tout le monde! S'il avait fallu que le moto entre en collision avec nous, j'ose même pas imaginer dans quelle colère bleue j'aurais été!
Que faire pour contrôler ces quelques écervelés de la route? Des règlements, c'est bien beau, mais lorsqu'il n'y a pas de policiers pour les faire respecter, ça ne passe pas nécessairement bien entre les oreilles de tous les gens. Il y a des gens pour qui, les constats d'infraction, ils en font une collection! Comment faire prendre conscience aux conducteurs qu'ils sont en possession d'un engin qui peux blesser sérieusement et même tuer des gens qui ne sont pas responsables? Je n'ai pas la solution parfaite, mais j'ai cependant des idées!

Idée #1: Pourquoi ne pas récompenser la bonne conduite en permettant aux gens qui ont un dossier vierge de payer de moins en moins cher leur permis, leurs immatriculations et leurs assurances? Du même coup, si tu perds des points à ton dossier, en plus de payer l'amende (pour les infractions), le prix du renouvèlement des papiers double aux 3 points perdus! Ça ferais mal!

Idée #2: Obliger les gens qui commettent plus de 2 infractions au code de sécurité routière de reprendre intégralement leurs cours de conduite pour continuer d'avoir leur permis. Ça fait mal et c'est très humiliant! En plus, ça ferait rouler l'économie!

Idée #3: Rendre responsable les propriétaires des bars, brasseries et tavernes de leur clientèle potentiellement saoule qui prend le volant. Par exemple, si on prouve qu'un gars qui a commis un délit sous l'influence d'alcool et qu'il a consommé au bar X, le propriétaire du bar X serait poursuivit au civil automatiquement par l'État et perdrait sa licence.

Idée #4: Inventer un test de personnalité qui permettrait de reconnaître les morons des gens civilisés lors de l'examen de conduite. Le jeune de 16 ans qui a une tête sur les épaules pourrait avoir son permis après un court moment de probation (un mois, comme dans mon temps) tandis que le cave à casquette, fond de culotte aux genoux qui coulerait son examen psychologique se verrait tout simplement refuser le permis de conduire pour une période de 6 mois (jusqu'au prochain test). Je ne vise personne quand même lorsque je parle de cave ;-) ... (hé hé hé)
En avez-vous des idées?

samedi 16 août 2008

Le Cégep, 2e partie

5 ans de Cégep, c'est long. J'ai raconté dernièrement mes 2 premières années à Joliette. Voici mes 3 dernières années à Trois-Rivières!
Avec du recul, c'est un peu bête de ma part, car je me suis inscrit en techniques policières à Trois-Rivières, alors que les cours se donnaient à Ahunstic. Pourquoi bête? C'est juste qu'après mon Cégep à Trois-Rivières, je suis déménagé à Montréal, sur la rue St-Hubert, juste en face du Collège Ahunstic! Quelle étrange coïncidence (ou plutôt paradoxe)!!!

C'est à l'automne 1992 que je débarque à Trois-Rivières, ville qui m'était plutôt inconnue. J'y connais 2 personnes: ma coloc et un ami du secondaire qui y fait son bac en enseignement. Ma coloc était une amie du secondaire qui se retrouvait à l'UQTR et qui cherchait un coloc (moi). Elle avait trouvé un logement d'une dame qui le louait au mois seulement (pas de loyer; on paie les mois où l'on y reste). Le seul hic, c'est que ça se trouve à 30 minutes du Cégep (à pied, car je n'ai pas d'auto). Grand marcheur invétéré, j'accepte l'offre et me retrouve dans un semi sous-sol très sombre. La co-location fut cependant éphémère car ma coloc décida tout simplement se retourner habiter chez ses parents à la fin octobre prétextant une crise de diabète aigüe! Cela signifiait qu'elle continuait sa fréquentation à l'UQTR mais en voyageant en auto (une heure). Je n'ai plus eu de nouvelles d'elle par la suite...
Revenons à mes moutons, c'est-à-dire mon entrée au Cégep. Ça commence par une initiation. En fait, ça ne m'a tellement pas marqué que je ne me souviens plus vraiment ce qu'ils nous faisait faire. Ça ne devait pas être très salaud... Au moins, l'initiation nous permet de rencontrer les gens de la concentration.
Ce qui m'a frappé les premières semaines, c'était de me retrouver comme l'un des plus vieux de la cohorte (avec 2 ans de plus) et aussi, de vivre l'avantage des sessions allégées (plus de cours obligatoires, ceux-ci étant déjà chose du passé). Les cours étaient aussi trop faciles par rapport aux Sciences Pures! Pas de rush de mi-session, ni de fin de session!
Je me suis fait de nouveaux amis assez rapidement. Comment décrire les gens de techniques policières? Disons que certaines personnes se croyaient un peu trop et d'autres avaient une bonne tête sur les épaules. Je me suis tenu avec les bonnes têtes. Il y avait du monde de partout (Québec, Trois-Rivières, Victoriaville, Fermont ??, ...). Je me suis vite retrouvé au sein d'un petit groupe sympathique et dynamique.
À la fin de la session d'automne 1992, j'ai reçu une offre intéressante d'une (nouvelle) amie. Celle-ci venait de perdre sa co-loc et se cherchait un(e) remplaçant(e). J'ai enfin pu quitter mon trou à rat pour me rapprocher à 2 minutes du Cégep avec la joyeuse Roxane! Le printemps 1993 s'est avéré assez fou, plus souvent qu'autrement sur le party, coïncidant avec la folie des séries 93 (où le Canadiens a éliminé les Nordiques en six pour remporter la Coupe Stanley 3 séries plus tard). Je ne me souviens pas vraiment de mes cours, mais beaucoup plus de la vie sociale complètement démente (pour moi, un gars sage). Cependant, en dehors de partys, j'étais discipliné et je m'entrainais beaucoup à la course (5 km par soir). Je suis même devenu président du comité sportif de techniques policières, créant même des olympiques pour les futurs policiers!
L'été 1993 fut tranquille, loin de mes nouveaux amis du Cégep. Je suis déménagé avec 2 autres filles l'année suivante. L'année 1993-94 fut une continuité de la précédente. Nous étions maintenant plus vieux. Je me suis retrouvé sur le comité de l'initiation, m'amusant à faire manger des beignes aux nouveaux! Les partys s'estompaient. J'ai eu quelques jobs dans le domaine (agent de sécurité aux élections, au festival western de St-Tite). J'ai aussi vécu un stage d'observation à la SQ de Louiseville (quel trou). Contrairement à mes collègues qui se retrouvaient dans mes milieux urbains et qui vivaient de l'action, je me suis "amusé" à faire du radar sur la 40, à patrouiller des villages tels que St-Alexis-des-Monts, St-Paulin, Maskinongé et d'autres petits patelins à oublier. Les seules scènes d'actions que je me souviens sont celles où, pris dans une tempête, nous foncions dans les bancs de neiges avec l'auto-patrouille bloquant les petits rangs au nord de Louiseville. Je peux aussi citer que les policiers prennent une sieste sur le chiffre de nuit.... Soudainement, j'avais moins hâte à Nicolet, au futur tout simplement! Pendant ce temps, je continuais de courir mes 5 km à tous les soirs.
C'est à l'été 1994 que j'ai travaillé pour la première fois au Camp Boute-en-Train (en fait, j'y avais fait un séjour en 1992, comme moniteur en période de pénurie). J'ai accepté ce travail pour fuir le milieu policier. Ce fut aussi une révélation, car j'ai découvert que j'aimais travailler avec les jeunes, dans un domaine d'animation et d'éducation. C'est à la fin d'un été rempli d'amusement que je me suis remis en question sur mon avenir. J'ai commencé ma 3e année de Tech.Po. de reculons, la tête ailleurs. J'ai tout simplement abandonné 3 semaines après!
Je suis tout de même demeuré à Trois-Rivières, histoire d'honorer mon bail auprès de mes 2 colocs pour travailler à temps plein de nuit dans un Métro! Je me suis inscrit à l'UQAM en enseignement des mathématiques au secondaire. Ça termine abruptement mon trip à la ville des trois rivières!

La morale de ces moments? Se laisser guider par nos expériences et surtout, prendre le temps de trouver chaussure à son pied!

jeudi 14 août 2008

Éloi a un an!


C'est le 14 août dernier, à 17h23, que mon fiston est né. Depuis ce temps, ma vie a vraiment changé!
Le lendemain de sa naissance, je postais un court article soulignant l'évènement. Aujourd'hui, c'est un petit garçon enjoué et en santé qui comble ma vie et celle de ma conjointe! Maintenant que je suis en congé jusqu'à la fin août 2009, je profiterai de tous les moments pour le voir grandir!
Je t'aime Éloi!

mardi 12 août 2008

Un don de sang!

Petite journée tranquille aujourd'hui alors qu'entre 2 orages, j'ai décidé d'aller donner du sang à la collecte annuelle de sang de St-Hippolyte. C'était mon 8e don à vie. Ça ne fait pas mal et j'ai la conscience tranquille de savoir que j'ai aidé quelqu'un!

dimanche 10 août 2008

Le Cégep

Plusieurs de mes anciens étudiants entreront au Cégep cet automne. J'ai vécu pareille expérience il y a maintenant 18 ans, à l'automne 1990. Soudainement, je me sens vieux...
Je me souviens clairement de l'été 1990. J'avais eu mon permis de conduire en mai, mais je n'avais pas ma voiture (que j'ai acheté seulement à l'automne 1994). Je prenais donc l'auto de mes parents (Plymouth Voyager 1988) pour mes déplacements. J'ai passé l'été à jouer au tennis avec un ami, à travailler au IGA de St-Félix et à faire la cueillette de petits fruits! L'entrée au Cégep me faisait peur, car la routine changeait complètement. J'étais inscrit à Joliette, en Sciences Pures, comme la plupart de mes amis de l'époque.
Comme j'habitais à près de 25 km du Cégep, je devais voyager en auto pour m'y rendre. Heureusement qu'à l'époque, mon père travaillait pour la SQ Joliette comme enquêteur, de 8h à 17h. J'allais le porter au poste de police le matin et le reprenais le soir, ce qui signifie que je passais toute la semaine au Cégep, de 8h à parfois 18h!
À ma première session, ce fut le choc! Plein de nouvelles personnes, 5 étages à parcourir, un rythme de vie différent, bref, ce n'était plus le secondaire. Au secondaire, j'étais dans le top 3 de mes groupes, ce qui ne fut plus le cas au Cégep. J'étais habitué de réussir sans vraiment me forcer! Erreur! Juste mon cours de Mat 103 m'a complètement jeté en bas de ma chaise tellement c'était différent! Le prof ne s'est même pas présenté et a commencé son cours de façon assez raide!
C'est drôle, car je me souviens vaguement du début de la session. C'est dans le mouvement de rencontre de nouvelles personnes que j'ai rencontré ma première blonde (ça c'est une autre histoire). Je me suis aussi moins tenu avec mes amis du secondaire. On se fréquentait, mais chacun vivait ses expériences.
Ma 2e session s'est déroulé par une tonne de hauts et de bas: première rupture, mononucléose, reprise de couple... Dans mes cours, je me maintenais dans les 75, ce qui était inhabituel pour moi. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire plus tard.
L'été 1991 fut un été plutôt fou. C'était l'été de mes 18 ans. J'y ai vécu mes premières folies de boissons, les interminables partys ici et là, le travail et surprise, un retour à la source avec mes amis du secondaire, c'est-à-dire qu'on s'est retrouvé dans plein d'activités frivoles (virées à Montréal, tournois de balle donnée, épluchettes de blé d'inde, ...)!
Ma première relation amoureuse s'est terminée au début de ma 2e année de Cégep. Ce fut un choc pour moi et ça m'a aussi remis les idées en place quant à mon choix de carrière. J'ai décidé que je voulais faire comme mon père et devenir policier (classique). Dans ma tête, c'était claire: fuck les sciences pures! Comme je suis toute de même intelligent, j'ai continué à essayer de passer mes cours pour avoir mon DEC en sciences pures au cas où. J'ai échoué les cours de Chimie Organique 2 et Physique Optique (ce qui explique la raison que j'ai refusé d'enseigner Chimie-Physique cette année alors qu'il n'y avait plus de prof). Cependant, comme j'avais moins de pression, j'ai décidé de m'impliquer dans divers trucs. La radio étudiante fut une découverte! J'animais mon émission en faisant jouer du Offenbach, du Queen et du Rush. J'ai aussi renoué avec l'impro dans la puissante ligue d'improvisation du Cégep de Joliette (avec Ghislain Dufresne et Pascal Parent en tête). L'activité préférée des membres de l'impro était de jouer au "Trou de cul" pendant les moments libres. Imagine! T'as un cours de 9h à midi et un autre de 15h à 18h. Que faire entre les 2 par un bel après-midi de novembre? Jouer aux cartes!
Parmi les cours intéressants que j'ai pris à Joliette, je me souviens de Physique Électrique (avec Pierre Latraverse, le cousin de Plume), du cours de Cinéma Américain (je conseille un cours de cinéma pour apprécier les bons classiques du cinéma et s'ouvrir les yeux que 85% des films au cinéma sont poches), du cours de Canot-Camping (travail de session: une sortie de 2 jours sur la rivière du Diable), du cours de d'étymologie de la langue française (t'apprends d'où vient l'origine des mots) et le cours de théâtre (un cours de français aussi). Mes cours traumatisants ont été les cours de Chimie avec Clara Manoli (à donner des frissons), le cour de mat 303 où le prof pensait que j'étais nul (et que j'ai passé à plus de 80%) et les cours plates de philo...
J'ai fait ma demande pour entrer au Cégep de Trois-Rivières en techniques policières. Avec mon dossier, j'ai été accepté facilement (ils en prenaient 60 sur 800 demandes). Ce fut pour moi le début de 3 autres années de Cégep, mais pour la première fois de ma vie, loin de chez papa et maman...
La suite? Un jour si ça vous intéresse!

samedi 9 août 2008

Pudding aux fruits


Après la cueillette de petits fruits, voici une recette pas très compliqué dérivée d'une recette de ma mère! Disons que lorsque j'en fais, ça ne reste pas sur le comptoir longtemps!!
Dans un premier temps, il faut un moule à gâteau (en pyrex d'environ 10 pouces X 10 pouces et 2 pouces de haut). Ça prend aussi des petits fruits (fraise, framboises, bleuets. mûres (même des pommes ou poires si vous voulez)). Le reste se trouve dans toutes les bonnes cuisines!

Ingrédients
  • Petits fruits lavées: 2 tasses
  • Sirop d'érable: 125 ml
  • Farine: 1 1/2 tasses
  • Poudre à pâte: 2 c à thé
  • Sel: 1/2 c à thé
  • Beurre: 1/3 tasse
  • Une banane
  • Un oeuf
  • Vanille: 1 c à thé
  • Lait: 1/2 tasse
Préchauffer le four à 350 F.
Étendre les petits fruits dans le fond du moule. S'assurer que les petits fruits couvrent le fond et qu'il y ait une épaisseur d'au moins 3/4 pouces. Verser le sirop d'érable sur les petits fruits.
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.
Dans un autre bol, faire fondre le beurre et ajouter la banane (bien pilée à la fourchette). Ensuite, ajouter le sucre, l'oeuf, la vanille et le lait. Battre jusqu'à consistance lisse.
Mélanger le contenu du premier bol dans le 2e et continuer de battre suffisamment. Verser le contenu sur les petits fruits. Mettre au four sur la grille du milieu pendant environ 45 minutes. Vérifier à l'aide d'un ustensile si la pâte est bien cuite. Si c'est le cas, sortir le pudding, sinon, on le laisse au four 5 minutes de plus.
Ça devrait donner assez de pudding pour 5 personnes! C'est très bon chaud et encore meilleur si on ajoute de la crème! Vous m'en donnerez des nouvelles!

vendredi 8 août 2008

Le jeu et Linux

Suite à mon dernier article, un commentaire de mon ami Vincent (alias le Celte) m'a fait sourciller. Est-ce que le "gamer" peux survivre sous Linux? Je vous offre une réponse positive ponctuée de quelques "mais..."
Dans un premier temps, il existe des centaines de jeux libres existant sous Linux. Ils ne sont pas aussi "hot" que les jeux commerciaux, mais certains en valent la peine. En voici quelques exemples.
  • Battle For Wesnoth: C'est un jeu d'aventure médiéval où le but est de former une armée et de conquérir de nouveaux territoires. Très amusant malgré des graphiques simples.
  • Nexuiz: Il s'agit d'un jeu de type "First Person Shooter" auquel on peut jouer en réseau. Rien de vraiment nouveau comme concept, mais bien fait.
  • Frozen Bubble: Un classique enlevant du type "Bubble bubble". On peut même jouer en réseau!.
  • Frets on Fire: Un clone de Guitar Hero.
  • Scorched 3d: Il s'agit d'un jeu très intéressant de bataille de tank où l'on doit détruire ses ennemis à l'aide de missiles de toute sorte!
  • Lincity-NG: Le but est de construire une ville et réussir à la maintenant. Des heures de plaisir!
Je pourrais continuer cette liste par plein d'autres jeux. Le site The Linux Game Tome offre probablement le répertoire le plus complet de jeux crées pour l'environnement Linux.

Dans un 2e temps, certains diront qu'il faut avoir une bonne carte vidéo pour jouer. Sous Linux, NVIDIA fournit les drivers pour ses cartes, ATI (AMD) fournit aussi des drivers et les drivers Intel sont inclus lorsque vous installez la plupart des distributions Linux. Les drivers, tout comme ceux sous Windows, ne sont pas parfait, mais pour ma part, je possède une GeForce 7600 et elle fait l'affaire pour les jeux que j'ai essayé!

Finalement, qu'en est-il des jeux commerciaux? 2 solutions commerciales offrent du support pour plusieurs jeux. La compagnie Transgaming offre un produit du nom de Cedega qui permet d'installer et de jouer à des jeux conçus pour Windows sous Linux. Une autre compagnie du nom de Codeweavers offre un produit semblable (pour les Macs aussi). Cependant ces solutions sont payantes. Elles sont basées sur le même outil nommé Wine, libre et gratuit. Les 2 solutions commerciales permettent l'installation de manière simple des jeux conçus pour Windows. Pour quelqu'un de gratteux, il est possible de trouver des indications pour installer son jeu à l'aide de Google ou de sites spécialisés comme Frank's Corner. Certains jeux tels que Quake (peu importe la version), Unreal Tournement (peu importe la version), Neverwinter Nights ou Medal of Honor existent en version Linux sans se casser la tête (Google). Il y a probablement des jeux qui ne fonctionne tout simplement pas sous Linux, mais, mis à part de NHL 2004 (que j'ai essayé en 2004 mais sans succès), je ne me suis pas buté à des maux de têtes lors de l'installation d'un jeu conçu pour Windows sous Linux. Mais attention! Je n'ai pas essayé souvent car je ne possède que très peu de jeux commerciaux. Si quelqu'un qui en possède plusieurs de porte volontaire pour que je teste l'installation de jeux pour lui, ça me fera plaisir!

En bref, si vous pensez que Linux, c'est uniquement pour les "geeks" programmeurs, détrompez-vous, car des gamers sous Linux, ça existe!

jeudi 7 août 2008

Migration vers KDE 4.1

J'ai toujours été loyal envers le bureau KDE depuis la version 1.0 (en 1999). Est-ce que la version 4 de ce fameux bureau sous Linux en vaut la peine?
La version 4.0 du bureau KDE, sortie en janvier dernier, était une version plutôt limitée en termes de fonctionnalités. En fait, c'était une version démontrant les possibilités de la nouvelle génération de KDE. La version 4.1, sortie le 29 juillet dernier, peut se mériter de remplacer la version 3.5.9. Elle apporte son lot de nouveautés comme Plasma (de petites applications qui sont intégrés au bureau et qui permettent une accessibilité différente et intéressante à certaines applications). Plasma est encore jeune et tout porte à croire que son futur est voué à la réussite.
Anciennement, KDE utilisait Arts, un serveur de son qui gérait tant bien que mal les différentes entrées et sorties sonores. Phonon est la nouvelle moulure qui remplace avec brio Arts. Il y a aussi Solid, le gestionnaire de périphérique qui reconnait tout ce qu'on peut ajouter à notre ordinateur (clé USB, carte SD, appareil photo, scanner, imprimante, ...). Disons que KDE a subit une transformation interne majeure!
Pour ma part, j'ai éprouvé quelques difficultés avec cette nouvelle version, car je possède une carte vidéo NVIDIA et même les derniers drivers ne permettent pas de profiter pleinement des effets graphiques disponibles sous KDE 4.1 (fenêtres transparentes, effets de distorsion lors du déplacement des fenêtres). Des solutions sont proposées ici. Ce qui est dommage aussi, c'est que les principales applications associées à KDE ne sont pas en version stable. Je parle ici d'Amarok (lecteur audio polyvalent), de K3b (logiciel pour graver des CD et DVD) et de Digikam (le logiciel de gestions de photos). Ces logiciels sont disponibles en version stables, mais pour la version de KDE 3. Il sont toutefois compatibles à KDE 4, mais ne s'harmonisent pas trop avec le bureau et les nouvelles technologies de KDE. Les prochaines versions stables de ces logiciels devrait voir le jour avant KDE 4.2 (prévu en janvier 2009).
Pour le reste, KDE 4.1 me convient bien. Il intègre de nouveaux jeux, de nouvelles applications éducatives et des mises à jour d'applications existantes réussies. Je trouve que la mise à jour du logiciel Kontact (l'équivalent d'Outlook sous Windows) est particulièrement réussie! Notons aussi le nouveau menu, inspiré du menu Kickoff développé par OpenSuse, facilitant la recherche d'applications installées.
Pour les curieux qui n'ont jamais touché à Linux, il est maintenant possible d'installer KDE 4 sous Windows. Je ne peux pas dire quel effet cela fait, étant moi-même "libéré" de Microsoft Windows depuis presque 10 ans!
Il est possible de trouver des captures d'écran de KDE 4 un peu partout sur le net. Je propose celles-ci qui sont représentatives.
Il sera possible, pour les novices aventureux, d'essayer KDE 4 sans trop de soucis lorsque les prochaines versions des distributions Linux "simples" (Mandriva, Fedora, OpenSuse et Kubuntu) seront disponibles cet automne. Pour plus d'informations à propos des distributions Linux, Distrowatch.com est la porte d'entrée vers ce monde fascinant (pour l'amateur d'informatique).

mercredi 6 août 2008

Après-match

Comme promis (à Roxane Bernier et Sonia L'Abbée), j'ai assisté au match de soccer de l'équipe féminine de St-Anne (quelle catégorie??) contre celle de St-Jérôme (à St-Hippolyte). Belle victoire de Ste-Anne!

Ce fut un bon match, très serré qui s'est terminé par la marque de 4 à 3. L'équipe de Ste-Anne a vite pris les devants 2 à 0 avant de voir l'équipe de St-Jérôme remonter jusqu'à 3 à 3. Avec cette victoire, l'équipe de Ste-Anne conserve sa première position sans avoir subi la défaite cette année. J'ai eu la chance de regarder le match avec nul autre que David Allard. La gang du Provigo de Ste-Anne y était aussi (Keven Rolland, Max St-Pierre et Nadia Riquier), assurant un certain dynamisme dans la foule!

dimanche 3 août 2008

Les petits fruits!


J'aime bien l'été et ce n'est pas pour le soleil ou les vacances! Les petits fruits font mon bonheur!Dès la mi-juin, ce sont les petites fraises des champs qui poussent un peu partout. Décourageantes à cueillir mais de loin supérieure au goût par rapport aux fraises cultivées, la saison de ce petit fruit dure environ 2 à 3 semaines. Les meilleures se trouvent à l'orée des bois et sont plus grosses et plus tardives.

Dès le début juillet, c'est le temps des framboises. Ces dernières poussent à l'orée des jeunes forêts et dans certains champs laissés à l'abandon. On en trouve aussi sous des lignes d'Hydro. La framboise est un fruit fragile qui déteste la pluie. De plus, l'espèce sauvage est parfois infestée de petites larves. Lors d'un mois de juillet sec, les framboises sont très présentes, alors cette année, ce fuit un peu merdique comme saison.
Dès la 2e semaine de juillet on peut trouver des bleuets sauvages. Ce petit fruit préfère les terrains montagneux et relativement dénudés. On en trouve près des petits conifères. Il existe plusieurs variétés de bleuets. Pour ma part, j'adore le bleuet "noir", plus foncé et plus gros que le petit bleuet bleu poreux. Ce qui est amusant dans la cueillette de bleuets, c'est qu'ils poussent en grappe, donc ils sont faciles à ramasser. La saison du bleuet s'étire sur au moins un mois.

En même temps que les bleuets, on retrouve les petites poires. Ce fruit pousse dans un petit arbre feuillu. Le fruit ressemble beaucoup à un bleuet, mais il est un peu plus gros et sa couleur tire sur le mauve. Son goût est savoureux et rappelle celui de la poire. Il y a cependant quelques petits pépins dans le fruit, ce qui le rend plus chiant pour les recettes! L'arbre à petite poires n'est pas fréquent, mais je le retrouve généralement pas loin des plants de bleuets! À ne pas confondre avec l'aubépine (snellier), arbre à longues épines qui procure des fruits semblables, infestés de larves.

Dès la fin juillet, c'est le temps des mûres. Il existe plusieurs variétés de mûriers (plus d'une centaine). Vers la mi-juillet, on retrouvera les fameuses mûrettes, qui poussent plus près du sols et qui sont plutôt petites à gros grains. Les meilleurs mûres poussent dans des endroits laissés à l'abandon où le sol est plutôt sablonneux. Il faut faire attention, car le mûrier arrache la peau si on s'y frotte trop! Le fruit est tellement bon qu'il m'est arrivé souvent de revenir très égratigné d'une cueillette! L'avantage de ce fruit, qui pousse presqu'en grappe, est qu'il est abondant et facile d'en ramasser des quantités impressionnantes. Cependant, il faut vire le consommer, car il ne se garde pas longtemps au frigidaire.

Je ne passerai pas sous silence la framboise noire (fruit noire au goût exquis mais rare), la catherinette (fruit ressemblant à la framboise et poussant en solitaire dans les bois en juin) et la ronce odorante (grosse framboise issue d'une sorte de rosier qu'on retrouve surtout à Prévost le long du P'tit Train du Nord) qui sont d'autres fruits savoureux, mais plus difficiles à ramasser.
La prochaine fois que vous irez marcher en forêt ou dans les prés, soyez attentif et votre palet en sera récompensé!!