S'il fallait que l'accusé soit reconnu innocent de son "crime", cela créerait un précédent. Pour ma part, je me dis que si j'avais à me retrouver dans une situation où je ne pourrais plus bouger, ni même manger seul tout en demeurant conscient, je perdrais rapidement goût à la vie. Je ne comprends pas pourquoi on s'efforce à essayer de prolonger la vie à certaines personnes condamnés à vivre dans un état très limité. Si cette personne veut en finir pour être libérée de ses souffrances, pourquoi ne pas établir un protocole sous supervision médicale pour mettre fin à ses jours? Je ne parle pas d'aider les déprimés à se suicider, mais d'aider des gens condamnés à prendre une décision sage pour mettre fin à leur calvaire. D'un point de vue social, c'est mal de parler de suicide. Du même point de vue, c'est mal de laisser les gens souffrir. C'est encore pire de bourrer ces mêmes personnes de médicaments dans le but d'alléger leurs souffrances sans même leur offrir d'espoir de guérison.
Je vais faire un parallèle un peu fort, mais lorsqu'un animal malade est amené chez le vétérinaire et que ce dernier dit qu'il n'y a pas d'espoir de guérison, personne ne s'indigne lorsque le vétérinaire suggère l'euthanasie. J'en viens à penser que le suicide assisté et l'euthanasie sont des sujets très connexes auxquels il faudra s'arrêter car tôt ou tard, nous serons confronté à des situations où parents, amis et même nous-même vieillirons et seront confrontés à des maladies dégénératives....