samedi 19 juillet 2008

Prôner la souveraineté sans aimer le Parti Québécois

Depuis quelques années, mon opinion face au Parti Québécois s'est assombri. À vrai dire, je ne suis pas devenu un adéquiste ou un libéral, mais je n'aime tout simplement pas le PQ. Je vais essayer de vous expliquer mon point de vue là-dessus!
Je suis fier de mon histoire, de ma langue, des belles régions que le Québec peut nous offrir. Je crois que nous avons une identité propre à nous, québécois, mais ce n'est pas une raison pour nous séparer du Canada, fier partenaire. Le PQ est un parti à la fois souvrainiste et indépendantiste. Je ne suis pas indépendantiste. Je crois plutôt que nous avons besoin d'un partenariat efficace et harmonieux avec les autres provinces. De toute façon, si l'idée de se séparer est pour préserver la langue française, sachez qu'il existe plusieurs communautés francophones dans le reste du Canada et se séparer, c'est faire preuve de nombrilisme.
C'est bien beau tout ça, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg qui explique mon dédain du PQ. Dans un premier temps, je crois que la position de ce parti veut que l'état gère tout pour le citoyen. En fait, c'est l'état qui chouchoute et qui protège le citoyen, ce qui n'est pas mauvais au premier coup d'oeil. Cependant, l'envers de la médaille fait que le québécois moyen, se plaisant dans son confort perd son identité, son autonomie et surtout, son ardeur à combattre, à protéger sa langue et sa culture. Ça sert à quoi de trimer dur pour obtenir quelque chose quand l'état est là pour protéger?

Par exemple, prenons le régime d'assurance-médicaments. Le PQ a instauré ce régime dans le but de faciliter l'accès au médicaments à la population. Bel exemple! Les compagnie pharmaceutiques sont heureuses car il ne s'est jamais autant consommée de pilules au Québec! T'es pas en forme? Prends une petite pilule. L'état, au lieu de promouvoir des programmes de mise en forme et de saine alimentation, oblige tous les citoyens à cotiser à un régime d'assurance-médicaments. Mon père est diabétique parce qu'il mange mal et consomme trop de bière? Pas grave, c'est moi qui paie pour lui pour qu'il puisse vivre à l'aide se ses petites pilules tout en continuant son rythme de vie. Bel exemple.

Je pense aussi à la fameuse réforme en éducation, mise sur pied par Mme Marois (qui est parti pendre des cours d'anglais à Boston ces temps-ci) au temps où elle était ministre de l'éducation. C'est bien les changements, mais encore faut-il que ce soit efficace. Ce n'est pas parce que ça fonctionne dans les pays scandinaves que ça fonctionnera au Québec!

Le PQ nous a aussi amené la fameuse régie de l'énergie, celle qui contrôle les prix de l'essence. Depuis cette implantation à la fin des années '90, les stations-services ne peuvent plus vendre leur essence à perte. Ça faisait mal aux petits détaillants qui n'avaient pas les reins assez solides pour vivre dans les guerres de pris d'essence. En fait, ce n'était pas une mauvaise idée, mais le fait de dire que ce serait le consommateur qui serait gagnant, c'était assez injustifié. Merci à la régie de l'énergie, car maintenant, je sais que peu importe où je vais, je paie mon essence à 1,49$ le litre!

En fait, je dérape un peu, mais bon, ça fait du bien! Peu importe quel parti politique est au pouvoir, ce seront toujours les hauts fonctionnaires qui prendront les décisions et ceux qui ont le plus d'argent qui influenceront le plus ces décisions. Nous, les pauvres payeurs de taxes du petit monde, nous sommes trop étouffés dans notre confort et pris avec nos dettes pour faire de quoi de plus utile que de chialer!

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